Après avoir rapporté l’ouvrage à la maison, il m’a pris quelques mois avant de reprendre le travail, mais une fois commencé, j’y ai travaillé sans cesse. Je devais remplir la partie centrale en passé plat empiétant. Comme d’habitude, j’ai commencé en faisant un contour en point fendu. Après, il fallait deviner la direction que le passé plat empiétant devait suivre. J’ai commencé avec les parties autour des bouts de feuilles, mais la direction était parfois difficile à maintenir. Dans les sections triangulaires (comme vous pouvez voir ci-dessous sur la première image) j’aurais dû commencer peut-être au bout plus large, mais les résultats étaient finalement satisfaisants. L’usage de la cannetille torsadée dans le motif cache toute bordure peu soignée où se rencontrent les parties en passé plat empiétant.
Une fois les contours crées en cannetille torsadée (or et argent), j’ai ajouté les paillettes et j’ai appliqué un petit cercle de feutrine au centre du motif. Plus tard je l’ai couvert avec des éclats de cannetille frisée. Ceci est une technique où on découpe en fragments la cannetille frisée (un fil métallique enroulé en spirale serré qui crée un petit tube souple) et on en passe un double fil ciré (il faut cirer les fils avec un morceau de cire d’abeille) et les applique comme des perles sur de la feutrine. Dans le motif de Sarah, la feutrine n’est pas appliquée sur les parties au-dessus des feuilles, mais comme ces parties sont très petites, appliquer un tout petit morceau de feutrine aurait été peu pratique.
J’ai d’abord appliqué les éclats d’argent sur ces parties ainsi que quelques-uns dans le cercle central. Finalement, j’ai découpé des éclats de cannetille frisée bleu-roi et je les ai appliqués au centre du motif et voilà, fini ! Je l’ai fait encadrer chez un encadreur local fabuleux, pourtant je n’ai pas encore une photo du dessin dans son cadre, mais je pense que vous pouvez voir que le résultat final est très joli !
la mise aux points 